Circuit du Patrimoine n°5 Piré-sur-Seiche

Sentiers découvertes à pied
Circuit du Patrimoine n°5 Piré-sur-Seiche
8 Rue de Vitré
35150 Piré-Chancé

Bienvenue à Piré-sur-Seiche, située à 20 km au sud-est de Rennes !
Les premiers habitants de la commune sont relevés à partir du XIè siècle. En effet, la paroisse de Piré possédait une châtellenie, appelée Châteaubriant-à-Piré, remontant à cette époque. Elle est d'ailleurs à l'origine des nombreux manoirs présents sur la commune, en particulier celui du Plessis-Guériff, actuel château des Pères. Les familles Rosnyvinen et Carron de la Carrière, successivement propriétaires du Château, ont participé au développement de la commune, tant par leur situation politique que par les aides financières qu'elles ont pu apporter.

Commune d'arrivée

Piré-Chancé

Distance

3.5 km

Informations pratiques

Animaux acceptés

Oui

Labels

Sentier découverte
Itinéraire
Étape 1/12 :

Votre balade commence ici ! A travers 3,5 km de parcours vous découvrirez l'histoire de Piré-sur-Seiche et son patrimoine varié.

Composée essentiellement de schiste, l’architecture de la mairie est typique des presbytères du 18ème siècle, comme l’atteste les deux cheminées monumentales au nord et au sud ainsi que les deux pignons en croupe de la toiture. Jusqu’au milieu du 19ème siècle, le bâtiment abrite le presbytère de la paroisse. En 1980, les bâtiments municipaux sont jugés inadaptés. L’ancien presbytère s’avère approprié pour recevoir les nouveaux locaux de la mairie. Le bâtiment est inauguré le 22 octobre 1988 par le préfet de région.
Revenez sur vos pas pour vous diriger vers le prochain point d’intérêt, la ferme de la Porte.

La mairie

Devenus cœur dynamique du bourg par l’implantation de commerces, les bâtiments faisaient initialement partie d’un ensemble du 20ème siècle appelé « ferme de la Porte ». On trouve son origine aux archives à partir du 17ème siècle.
Laissez l’olivier de la paix derrière vous et empruntez, en face, le passage du chemin vert qui vous mènera à l’école publique Saint Exupéry.

La ferme de la Porte

En lieu et place de l’actuelle école se tenait la gare du tramway reliant Rennes à La Guerche-de-Bretagne. Piré-sur-Seiche a réitéré de multiples demandes afin d’obtenir le passage du précieux train sur sa commune. Jusqu’aux années 1930, la ligne fut rentable et les wagons étaient bondés. Le train prit plusieurs appellations : le tacot, le tortillard et même le tue-vache ! Son confort était rudimentaire. Après 1946, le trafic de la ligne diminue, devenue déficitaire, la compagnie en décide la suppression. Ainsi s’achève l’histoire du chemin de fer Rennes-Piré. L’école publique mixte Antoine de Saint-Exupéry ouvre ici ses portes en 1984.
Laissez l’école derrière vous et dirigez-vous en face pour emprunter, sur votre gauche, la rue du presbytère.

L'école publique Antoine de Saint-Exupéry

Dans les années 1950, Piré-sur-Seiche fut une commune très prospère sur le plan artisanal et commercial. En 1940, on dénombre pas moins d’une vingtaine de cafés dans les différentes rues de la commune, comme le café Collinet, rue de Vitré. Les professions sont nombreuses, en 1950, Piré-sur-Seiche compte vingt couturières, douze lavandières ou encore deux fleuristes.
Continuez jusqu’au bout de la rue du Temple.

Les commerces d'antan à Piré-sur-Seiche

Cette belle demeure, aujourd’hui privée, fut le théâtre de ce que l’on appellerait, de nos jours, la « justice de proximité ». Autrefois, le seigneur pouvait juger certaines affaires en fonction du niveau de justice auquel il avait droit (haute, moyenne, basse). Il fallait pour cela posséder un auditoire où rendre justice et une prison comme c’est le cas ici. La Révolution française de 1789 supprimera totalement les justices seigneuriales.
Dirigez-vous vers l’église, en empruntant la rue des Dames. Prenez le temps d’observer les décors gothiques qui rythment les bas-côtés de l’édifice.

L'ancien auditoire, maison de la justice et puits Bouthemy

L’église de Piré-sur-Seiche, construite en granit et tuffeau, possède de très jolis décors gothiques, dont la rosace quadilobée située au-dessus du portail de l’entrée principale. En circulant autour de l’église, vous pourrez observer les gargouilles, sirènes, angelots et autres créatures du bestiaire médiéval qui rythment les façades des bas-côtés de la nef, au nord et au sud. Entrez à l’intérieur de l’église pour observer son remarquable mobilier tel que le maître-autel, la chaire à prêcher, l’orgue ou encore les multiples vitraux.
En sortant de l’église, dirigez-vous vers la rue d’Anjou, sur votre gauche en contrebas de l’église.

L'église Saint-Pierre et Saint-Paul

Au temps de sa prospérité, le domaine du Plessis-Guériff comprenait 240 à 300 manoirs, fermes, métairies et moulins. Construit initialement sous la forme d’une motte castrale, le château a beaucoup évolué par les vicissitudes de l’Histoire. Il est tout d’abord propriété des Bonenfant, puis des Rosnyvinen, qui engageront de nombreux travaux au sein du Château. Il passera ensuite aux mains des Nicolay puis des Carron de la Carrière. En 1932, il est cédé à la congrégation des Pères du Saint-Esprit. Aujourd’hui, le château a ressuscité grâce à l’incroyable restauration de la famille Legendre, propriétaire du domaine depuis 2011. Ils en font un lieu de rencontre unique entre les arts, la gastronomie, la culture et l’Histoire.

Le château des Pères

Imposante bâtisse en schiste du 19ème siècle, avec ses grandes cheminées en brique qui rythment la toiture, le presbytère de Piré-sur-Seiche est construit aux frais du recteur de l’époque Jacques Rimasson. Dans La vie curieuse de M. Moison, recteur de Piré (AD35-5V 225/5), on apprend que M. Rimasson entra dans son nouveau presbytère le 3 octobre 1851.
Observez l’arrière du presbytère, laissez le bâtiment derrière vous puis prenez sur la droite. Au carrefour de la rue de Janzé et de la rue du Temple, vous ferez face à l’ancienne mairie.

De très belles demeures, datant de plusieurs siècles, sont situées dans le bourg et notamment dans la rue d’Anjou. L’habitation au numéro 22, composée de schiste, illustre très bien la renommée de la seigneurie de Piré à cette époque. Au numéro 19, une niche, avec l’inscription « Ave Maria » rappelle l’importance donnée au culte de la Vierge durant la Contre-Réforme. Le décor de la maison au 20 rue d’Anjou, composé de brique, de pierre blanche et de céramique est remarquable.
Attention, ces maisons sont des propriétés privées, merci de respecter leurs habitants. Face aux Rochelles, remontez sur votre gauche la rue de Boistrudan, puis tournez sur votre droite pour emprunter la rue de Moulins, l’école se trouvera sur votre gauche.

Créée en 1894, l’école subit un terrible incendie en novembre 1947. La commune, en émoi, se mobilise en masse pour aider à sa reconstruction. La réouverture des classes sera possible dès septembre 1948. L’école des garçons et des filles étaient mitoyennes. Elles deviennent mixtes au début des années 1970. Cette évolution est symbolisée par la destruction du mur qui les séparait. En 1994, pour son centenaire, l’école sera baptisée école Saint-Joseph.
Continuez votre chemin tout droit pour vous rendre à la chapelle de la Croix-Bouëssée. Elle se trouvera sur votre droite.

A l’origine, cette chapelle en grès est dédiée à Notre-Dame-de-Pitié. Une dévotion très répandue dans la région puisque l’on y venait de Retiers et Domagné. Les habitants de la commune sont venus prier devant la précieuse statue de bois pendant des centaines d’années. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune sera d’ailleurs placée sous la protection de Notre-Dame-de-Pitié. Le corps de Léon Letort, fierté locale, connu pour ses records dans le domaine de l’aviation, repose dans le cimetière qui entoure la chapelle. On y trouve un remarquable calvaire en granit qui porte un Christ sculpté, à l’instar des calvaires bretons. Il ne semble pas en exister d’autre de ce style dans la région.

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