Circuit du Patrimoine n°2 Noyal-sur-Vilaine

Sentiers découvertes à pied
Circuit du Patrimoine n°2 Noyal-sur-Vilaine
Place de la Mairie
35530 Noyal-sur-Vilaine

Découvrez Noyal-sur-Vilaine !
Située à 14 km de Rennes, la ville de Noyal-sur-Vilaine est sans doute une des communes les plus anciennes de l'évêché de Rennes, puisqu'elle est citée dans des textes du XIè siècle.
Grâce à ce circuit, découvrez le patrimoine historique qui témoigne de la vie religieuse et de l'activité économique des habitants de Noyal-sur-Vilaine !

Commune d'arrivée

Noyal-sur-Vilaine

Distance

2.2 km

Informations pratiques

Animaux acceptés

Oui

Labels

Sentier découverte
Itinéraire
Étape 1/6 :

Ce centre culturel, conçu par les architectes Catherine Geoffroy et Franck Zonca, est composé de deux bâtiments anciens, le prieuré Saint-Martin et le Logis de la Motte, reliés par une construction contemporaine de verre et de béton, « intervalle » entre les deux bâtisses. Le prieuré est mentionné dès le XIIè siècle. Il appartient à cette époque aux religieux de l’Abbaye Sainte-Melaine de Rennes, dont dépendait la paroisse. Le Logis de la Motte (XIè siècle) tient son nom de « motte féodale » (ou castrale). Il s’agit d’un château en bois, construit sur une motte de terre dans un but défensif. Sa situation en hauteur permettait aux gardes d’observer les environs et de repérer de loin les éventuels assaillants. Elle rendait également le château difficile d’accès. Le logis bâti à proximité, est l’ancien logis seigneurial de Noyal-sur-Vilaine.
Descendez l’escalier en face de vous puis dirigez-vous à gauche dans la rue. Empruntez ensuite à droite la voie « piétons/vélos » et suivez le balisage jaune jusqu’au tunnel qui passe sous la voie ferrée. Vous arrivez au parc du Chêne Joli.

L'intervalle : centre culturel

L’ancienne gare mise en service en 1857 par la Compagnie des Chemins de Fer de l’ouest est aujourd’hui désaffectée mais reste une halte de l’axe Vitré-Rennes. Elle accueille désormais l’association le Petit TNB (Petit Théâtre Noyal-Brécé).
Le saviez-vous ? Le 10 juillet 1943, la Résistance provoque le déraillement d’un train de permissionnaires allemands et d’un train de marchandises : les victimes sont nombreuses puisqu’il y aurait eu environ 200 morts et 300 blessés.

L'ancienne gare

Dans cette rue se trouvaient de nombreuses maisons de tisserands. Le presbytère datant du XIXè siècle a été restauré par Arthur Régnault.
Le saviez-vous ? A l’intérieur du presbytère, on peut observer des vitraux figuratifs aux fenêtres de la grande salle : la Résurrection et l’Adoration des bergers. Ils proviennent certainement du chœur de l’église paroissiale de Noyal-sur-Vilaine : on a dû les couper pour les adapter aux fenêtres du presbytère. Continuez dans cette rue en haut sur le muret à droite avant la patte d’oie, vous trouverez le panneau suivant.

La rue du Stade, ancienne rue Creuse

Première fromagerie de Bretagne, elle a été créée en 1873 par Félix Ravalet. En 1951, l’entreprise est achetée et devient la laiterie Triballat, du nom de ses acquéreurs. Ce site abrite aujourd’hui une partie de la production et le siège social de l’entreprise. Sur le bassin rennais, le groupe emploie 650 personnes. A Noyal-sur-Vilaine, Triballat fabrique des fromages à pâtes pressées non cuites. Triballat Noyal possède notamment les marques Vrai, Sojasun, Merzer et Petit Breton. L’entreprise collecte auprès des producteurs locaux 60 millions de litres de lait de vache et 9 millions de litres de lait de chèvre par an. Sur votre chemin pour le point suivant, vous passerez par la rue puis la place d’Haigerloch. Noyal-sur-Vilaine est jumelée depuis 45 ans avec cette ville allemande.

La laiterie Triballat

Le village des Forges, au sud du bourg de Noyal-sur-Vilaine et en bordure de la route de Paris, abritait le relais de poste à partir du XVIIIè siècle. A cette date, le train dessert la ville de Noyal-sur-Vilaine et détrône alors le relais. Le village des Forges reste malgré tout un grand lieu de circulation jusqu’à la construction de la 4 voies Rennes-Paris. Le manoir des Forges, disparu en 1920, gardait quelques vestiges qui ont été abattus récemment pour élargir la route. La tourelle de brique actuelle serait un rappel de la tourelle de cet ancien manoir. Il aurait appartenu en 1541 à Jeanne d’Acigné. Une hypothèse vérifiée puisque l’on retrouve dans ce manoir des vestiges du XVIè siècle (encadrements de portes et fenêtres, piédroits de cheminée) ainsi qu’une inscription avec la date de 1595 sur une poutre. On retrouve aussi dans ce bâtiment, côté est, une cloison en colombage à proximité de la grande cheminée. D’après la tradition orale, ce manoir abritait la gendarmerie au XIXè siècle.

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